Dana White évoque le partage des gains entre Mayweather et McGregor : « 50/50 serait assez équitable ! »

Après des mois d’incertitudes, Dana White se sent aujourd’hui très positif quant à l’organisation du superfight entre Conor McGregor et Floyd Mayweather Jr.

White n’a pas encore négocié avec le clan Mayweather, mais il table sur un partage équitable des gains. Du 50/50 entre Floyd et Conor/UFC, cela paraît audacieux, mais le Président est confiant :

« Nous n’avons pas encore discuté des pourcentages. Floyd peut penser ce qu’il veut, mais l’UFC est une machine et Conor lui-même en est une à lui seul. Je pense qu’un 50/50 serait assez équitable. »

Pour Dana White, le combat a 75 % de chances d’aboutir. Au niveau des ventes de PPV, il souligne que c’est bien l’UFC qui constituera la véritable attraction sur le plan international :

« Je pense que ce match peut générer, en restant prudent, 2,5 à 4 millions d’achats. D’autres personnes pensent plus. Et cela va tout exploser au niveau international. Conor et l’UFC génèrent beaucoup au Brésil, en Australie, en Grande-Bretagne et en Europe. »

À titre de comparaison, le plus grand PPV de l’histoire a généré 4,6 millions d’achats, il s’agissait du match Pacquiao vs Mayweather en 2015. Floyd avait obtenu 60 % des parts de marché.

Si White estime que ce match est sur la bonne voie, c’est aussi en raison de sa finesse de négociations. Pour lui, Floyd aura plus de facilités à négocier avec l’UFC qu’avec des promoteurs de boxe véreux :

« Je suis très optimiste pour ce combat. Je pense qu’il aura lieu. Il faudrait vraiment que le camp Mayweather propose un truc inattendu pour que ce match n’ait pas lieu. On est prêts. Et je pense qu’on s’arrange pour que le deal soit aussi juste que possible. Il faut savoir que Floyd et Al Haymon ont pour habitude de négocier avec les individus les plus ignobles de la planète. Travailler avec nous sera rafraîchissant pour eux. Je ne suis pas arrogant, c’est ce qu’ils nous ont dit. Je vois ce deal aboutir. »

Après tant d’efforts, il serait véritablement dommage que les négociations échouent. À votre avis, qu’est-ce qui pourrait compromettre son organisation ?