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Matt Brown explique pourquoi le PFL est voué à l’échec

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Matt Brown explique pourquoi le PFL est voué à l’échec
Instagram @iamtheimmortal

Malgré son ambition de rivaliser avec l’UFC, le PFL, qui se positionne comme une organisation centrée sur les combattants, pourrait être voué à l’échec selon l’ancien combattant Matt Brown.

Dans le monde du MMA, rares sont les organisations à avoir trouvé un succès durable en dehors de l’UFC. Malgré la montée en puissance de certaines promotions comme Strikeforce, PRIDE, WEC ou Affliction, toutes ont fini par disparaître, incapables de s’imposer face au géant américain. Aujourd’hui, bien que le PFL ait pris la deuxième place derrière l’UFC, notamment après l’acquisition du Bellator en 2023, des signes de fragilité se font déjà sentir.

Des figures de proue comme Patricio Pitbull ou Patchy Mix, champions reconnus, ont demandé à être libérés de leurs contrats en raison de leur inactivité, mettant en lumière les limites d’un modèle pourtant axé sur les combattants.

Matt Brown : un modèle économique voué à l’échec

L’ancien poids welter de l’UFCMatt Brown, désormais retraité, a partagé son point de vue sur le sujet lors de l’émission The Fighter vs. The Writer. Selon lui, les promotions qui mettent les combattants en priorité – avec des primes importantes comme celles du PFL, qui distribue un million de dollars par catégorie de poids chaque année – ne peuvent pas prospérer sur le long terme.

« Il n’y a qu’une seule promotion de combat qui a véritablement réussi dans l’histoire : l’UFC », a déclaré Brown. « Ils ne l’ont pas construite en aidant les combattants. Je pense que c’est là où toutes les autres se trompent », a poursuivi le vétéran.

Matt Brown reconnaît que, d’un point de vue moral, le modèle du PFL, souvent décrit comme “fighter first” (centré sur les combattants), est louable. Toutefois, il estime qu’un tel modèle ne peut pas assurer la viabilité financière d’une organisation.

« En tant qu’ancien combattant, je veux que tout le monde soit bien payé et réussisse, mais l’UFC a construit son empire en minimisant les coûts pour les combattants, et ils ont failli faire faillite malgré cela. Je trouve difficile de croire qu’un modèle axé sur l’aide aux combattants soit la clé pour bâtir une promotion solide. »

L’histoire de l’UFC : un succès né dans l’adversité

Pour appuyer son analyse, Brown rappelle les débuts tumultueux de l’UFC. Après avoir été rachetée en 2001 par Lorenzo et Frank Fertitta pour 2 millions de dollars, l’organisation a accumulé une dette de 40 millions, frôlant la faillite. Ce n’est qu’avec le succès de l’émission The Ultimate Fighter que l’UFC a trouvé son public, transformant peu à peu ses événements en rendez-vous incontournables pour les fans de sport de combat.

Aujourd’hui, l’UFC est une entreprise florissante, mais les critiques sur son modèle économique persistent, notamment concernant la rémunération des combattants. Pourtant, selon Brown, c’est précisément cette gestion rigoureuse des coûts qui a permis à l’organisation de survivre et de dominer le marché.

Le défi des nouvelles promotions

À l’inverse, des organisations comme le PFL misent sur des primes élevées et une meilleure prise en charge des combattants, ce qui séduit de nombreux athlètes. Cependant, cette stratégie semble difficile à maintenir à long terme, surtout dans un marché déjà saturé et dominé par l’UFC.

Alors que le PFL cherche à s’imposer comme un concurrent sérieux, des doutes subsistent quant à sa capacité à rester rentable. Comme l’explique Matt Brown, les intentions nobles ne suffisent pas pour assurer la pérennité d’une promotion dans un sport aussi compétitif que le MMA.

Pensez-vous que le modèle économique du PFL peut réussir là où d’autres ont échoué, ou l’UFC restera-t-elle imbattable sur le long terme ?

jose aldo documentaire

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