Une légende de l’UFC craint le pire pour Alex Pereira face à Magomed Ankalaev 

Alex Pereira s’apprête à relever l’un des défis les plus redoutables de sa carrière à l’UFC 313 à Las Vegas face à Magomed Ankalaev. 

Le 8 mars prochain, lors de l’UFC 313, Alex Pereira remettra en jeu son titre de champion des poids mi-lourds face à Magomed Ankalaev. Si le Brésilien a déjà prouvé sa supériorité dans la catégorie avec des victoires impressionnantes, notamment son dernier TKO sur Khalil Rountree au 4e round, cette défense de ceinture s’annonce particulièrement périlleuse.

Contrairement à ses adversaires précédents, Ankalaev ne se repose pas uniquement sur sa puissance de frappe. Doté d’un très haut niveau en grappling et invaincu depuis 2018, le combattant russe semble posséder toutes les armes pour inquiéter Pereira. C’est en tout cas ce que pense Michael Bisping, légende de l’UFC et analyste respecté, qui estime que le Brésilien prend un risque considérable en acceptant ce combat.

Bisping et Cormier inquiets pour Pereira

Dans une analyse détaillée sur sa chaîne YouTube, Michael Bisping a mis en avant plusieurs raisons qui font de ce combat un énorme défi pour Pereira. Selon lui, l’affrontement face à Ankalaev est « un choix risqué » , et cela ne se limite pas seulement aux qualités de son adversaire. « DC (Daniel Cormier) pense que c’est une mauvaise idée, et j’ai une théorie sur pourquoi il dit ça » , a expliqué Bisping avant d’insister sur les difficultés logistiques que pourrait rencontrer Pereira.

En effet, le champion brésilien a récemment voyagé en Australie pour des obligations médiatiques, en accompagnant Strickland dans sa préparation et dans son coin. Un choix que Bisping juge imprudent à quelques semaines d’un combat aussi déterminant : « Voler à l’autre bout du monde juste avant son combat contre Ankalaev, un gars que beaucoup considèrent comme son adversaire le plus coriace à 205 (livres)(93kg), c’est risqué. Et je suis probablement d’accord » , a-t-il ajouté.

Alex Pereira distrait par Sean Strickland ? 

Daniel Cormier, ancien champion de la catégorie et aujourd’hui analyste de l’UFC, partage cette crainte. Bisping a souligné que l’argument de Cormier sur les voyages de ‘Poatan’ peuvent engendrer des complications : « Daniel Cormier l’avait bien décrit, une fois que vous allez en Australie, vous devez gérer le décalage horaire, la nourriture différente, un programme d’entraînement perturbé. Ce sont des problèmes valables. Pendant que Pereira fait ça, Ankalaev, lui, s’entraîne dur. »

Pour Bisping, ces distractions pourraient coûter cher au Brésilien. Il insiste sur le fait que chaque moment passé en dehors de la salle d’entraînement est un moment de préparation en moins face à un adversaire de ce calibre : « Chaque seconde qu’il passe avec Sean Strickland ou à faire des interviews, c’est du temps où il n’améliore pas sa défense contre les amenées au sol, et ça pourrait être un problème. »

Avec un adversaire aussi complet et stratégique qu’Ankalaev, Pereira ne peut se permettre la moindre erreur. Si le Brésilien parvient à défendre son titre une fois de plus, il pourrait entrer encore un peu plus dans la légende de l’UFC. Mais pour Bisping et d’autres observateurs, le danger est réel, et la soirée du 8 mars pourrait s’avérer bien plus compliquée que prévu pour ‘Poatan’.

Alex Pereira peut-il perdre sa ceinture face à un combattant du style de Magomed Ankalaev ?