Nicolas Ott honnête sur le niveau de Benoît Saint Denis avant son combat : » Il n’a pas un meilleur… »
Benoît Saint Denis fera son retour dans la cage pour une guerre contre Joel Alvarez lors de l’UFC 315. Son coach, Nicolas Ott, s’est exprimé sur ce duel.
Une guerre bien préparée ! Benoît Saint Denis jouera gros le 10 mai prochain lors de l’UFC 315, où il affrontera Joel Alvarez. Un combat particulièrement périlleux, tant en raison du niveau de son adversaire que des dynamiques actuelles des deux combattants. ‘BSD’ reste sur une série de défaites et entame un nouveau chapitre de sa carrière avec son nouvel entraîneur, Nicolas Ott, coach reconnu pour avoir fait le nécessaire avec Nassourdine Imavov, notamment auteur d’un KO retentissant contre Israel Adesanya. Ott espère réitérer l’exploit pour cette première collaboration dans le coin de l’ancien soldat d’élite. S’il reste confiant, il n’ignore pas que l’opposition s’annonce extrêmement dangereuse.
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En réalité, tous les poids légers du top 15, et même au-delà, représentent de véritables défis. C’est sans doute la catégorie la plus dense de l’UFC en termes de niveau et de prestige. On peut donc la considérer comme la catégorie reine. Quoi qu’il en soit, Nicolas Ott s’est exprimé à ce sujet lors d’une interview accordée à Vincent Issartel : « C’est un matchup difficile, parce qu’il n’y a pas de matchup facile dans la catégorie. Le gars est top 15. C’est simple : fais-le ou meurs. »
Puis explique qui est cet adversaire : « Il a 22 finishes, dont 17 par soumission, et il mesure 1m91. C’est un striker, mais ce qui est fou, c’est qu’il amène ses adversaires au sol… et les soumet. Il peut finir debout, ou bien il les touche en striking, les fait tomber, et termine par soumission. C’est un finisseur de malade. Il n’a que trois défaites, dont deux seulement à l’UFC. L’une de ces deux, c’est contre Arman Tsarukyan. C’est une vraie pépite. »
Ott est tout de même plus que confiant sur les chances de ‘BSD’ : « Ce qui va permettre à Benoît de gagner son combat, ce sont justement ses points forts. Il est dur, il encaisse, c’est un guerrier. Il avance, il a une très bonne lutte et un excellent sol. L’objectif, c’est d’imposer ces forces-là. Il n’y a pas de secret ni de magie. Il n’a pas un meilleur striking que Joel Alvarez, mais ça ne veut pas dire qu’il ne va pas striker avec lui. Bien sûr qu’on travaille ça, mais ce n’est pas notre focus principal. On se concentre surtout sur comment imposer ses points forts. Sur ces aspects-là, il faut être numéro un mondial, capable de les imposer contre n’importe qui. »
Face à un finisseur aussi redoutable que Joel Alvarez, le Français devra imposer son style et prouver qu’il a trouvé, avec Nicolas Ott, la recette pour renaître. Le 10 mai, à l’UFC 315, il ne s’agira pas seulement de gagner… mais de montrer qu’il est encore un problème dans la catégorie reine.
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