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Interview – Fares Ziam : « Il faut que j’arrive dans le top 10 »

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Fares Ziam

Deux Français sont sur la carte de l’UFC 242 Khabib vs. Poirier qui a lieu le samedi 7 septembre à Abu Dhabi. Nous avons eu la chance de pouvoir interviewer le jeune et talentueux combattant français Fares Ziam 10-2 qui fera ses débuts à l’UFC avec le premier combat de la carte.

Peux-te présenter ?

J’ai 22 ans, je suis toujours étudiant en STAPS. Je m’entraîne à Villeurbanne à la team Ezbiri. J’ai commencé les sports de combat à l’âge de 12 ans, j’étais un fan de MMA et de JJB. C’est une histoire de famille, tout le monde fait des sports de combat. Moi c’est plus MMA, mon beau-père JJB et mes deux frères en mode boxe thaï. À 12 ans, j’ai commencé par le full contact, l’année d’après le JJB, kick-boxing et MMA une à deux fois par semaine, l’année d’après judo, JJB et kickboxing pendant 3 ans, puis j’ai rejoint la team Ezbiri à Villeurbanne pour faire du MMA.

Pourquoi te surnomme-t-on ‘Smile Killer’ ?

Dans la vie de tous les jours je souris tout le temps, à la pesée je souris aussi et quand j’arrive dans le fight je deviens un killer qui met mal à l’aise mes adversaires.

Suite au désistement de Magomed Mustafaev, ce week-end tu combats pour la première fois à l’UFC 242 contre le Sud-Africain Don Madge ? Comment est-ce arrivé ?

Mon manager Giom Peltier était déjà en contact avec l’UFC. Le matchmaker de l’UFC nous avait dit de faire encore quelques combats avant de signer et qu’il penserait à nous s’il y avait un désistement. Il a donc envoyé un message à mon manager [suite à l’annulation de Magomed Mustafaev] et on a dit oui ! On était sur une short notice de trois semaines. Je devais combattre le 19 septembre normalement au GMC en Allemagne. J’avais commencé la prépa mi-juillet et début août mon adversaire a annulé. Mais je suis quand même parti une semaine en camp au Maroc et à mon retour, j’ai appris la bonne nouvelle.

Combien de combats sont prévus sur ton contrat avec l’UFC ?

C’est un contrat de 4 combats.

Peux-tu nous parler de ton adversaire, Don Madge (8-3-1), qui est sur 5 victoires consécutives comme toi ?

C’est un adversaire dur au mal, qui a envie d’y aller, qui est sur la marche avant. Il est un peu comme moi, c’est un striker, et je pense que le combat va se passer debout, mais quand il va voir que je veux trop rester debout justement, il risque de vouloir m’amener au sol.

Tu vas ouvrir la carte de cet UFC, est-ce que cela change quelque chose pour toi ?

Non je vais prendre ce combat comme les autres, sans changer mes habitudes. Je vais donner le maximum.

« Aller chercher la ceinture »

Pour le cutting, tu seras bien ?

Je suis quelqu’un qui perd vite du poids, j’ai mon nutritionniste qui me donne beaucoup de conseils. Là, j’ai bien perdu du poids et il ne me reste plus grand-chose pour y arriver.

Quel est ton objectif à l’UFC ?

Mon objectif, c’est bien sûr de gagner les 4 combats que j’ai signés, pour après signer un autre contrat. Il faut que j’arrive dans le top 10, puis aller chercher la ceinture.

As-tu des combattants UFC ou d’autres promotions qui t’inspirent ?

Oui, avant d’entrer dans le MMA, c’était Anderson Silva et Georges Saint-Pierre, et maintenant que je suis combattant pro c’est combattre comme Khabib, avoir son ground and pound, sa lutte et sa pression. Et pour la boxe, c’est plutôt Jon Jones, son allonge, ses coups de coude, ses coups de genou, le style qu’il utilise…

Souhaiterais-tu combattre en France ?

Oui bien sûr, me battre à la maison se serait top, ça décuple l’envie et j’aurai des supporters !

Es-tu en contact avec des combattants français ?

Oui, dans la région lyonnaise avec tous les combattants comme Malik Merad et dans la région parisienne, je suis en contact avec Mansour Barnaoui, Morgan Charrière, Amine Ayoub par exemple.

Que peut-on te souhaiter pour 2020 ?

D’abord d’avoir ma licence STAPS, et puis de re-signer un contrat avec l’UFC.

Un mot pour finir ?

Merci à vous de m’avoir donné la parole, je veux aussi remercier toute ma famille, mon coach Fouad Ezbiri, mon manager Giom Peltier.

Suivez Fares Ziam sur insta : @faressmilekiller

Qu’avez vous pensé de cette interview ?

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