Ça chauffe entre Khamzat Chimaev et Gilbert Burns en conférence de presse

La conférence de presse entre Khamzat Chimaev et Gilbert Burns a été très tendue. Avant leur combat samedi à l’UFC 273, la tension est maximale.

Il faut se le dire, la confrontation entre Khamzat Chimaev et Gilbert Burns est LA plus attendue de cet UFC 273. Depuis le début de la semaine, la tension s’intensifie déclaration après déclaration. Khamzat s’est lancé dans un marathon de trashtalking lors de sa conférence de presse individuelle, il a insulté Kamaru Usman, Colby Covington sans oublier Gilbert Burns.

Le brésilien, de son côté, n’a pas oublié de rajouter son grain de sel en affirmant que Khamzat était un combattant comme les autres et qu’il n’avait rien de spécial. Beaucoup de battage médiatique autour de ce combat, mais aussi beaucoup de pronostics. Annoncé favori par les bookmakers, Khamzat a le vent en poupe et sa hype est énorme à l’approche de ce combat. Gilbert Burns a quant à lui l’expérience et la science du combat. Beaucoup de combattants ont donné leurs pronostics pour cette affiche explosive.

Mais le combat a véritablement commencé lors de la conférence de presse où les deux hommes étaient réunis. Les mots ont volé, les tables ont tremblé et le trashtalk était évidemment au centre de tout cela. Chimaev, entre deux textos, a envoyé les premières attaques (via MMA Fighting):

« Je vais écraser ce type, l’assommer en une minute ou moins. Je te le promets. Tu es trop petit, mon garçon. Tu m’as l’air tout effrayé. Je te l’a ai dit hier de montrer ta puissance. Tu n’as pas pu le faire. Tu dois aller dans d’autres divisions. »

Le brésilien, avec un peu moins de verve, a rétorqué :

« Je vais te montrer samedi. Garde bien ton énergie. Je vais le faire, tu verras. »

Face à la réponse plutôt concise de Burns, « Borz » n’a pas hésité à en remettre une couche :

« Je vais tuer ce type. J’ai le pouvoir dans mes mains. Je ne me soucie pas de ce que je vais faire. Je vais sauter dans la cage et écraser ce gars. Il sera à terre, je lui casserai la figure. Si c’est un combat debout, je l’assommerai. Je m’en fous. Ce type n’est pas du Brésil. Je suis plus brésilien que lui. Il parle anglais, il ne sais même pas parler portugais. »

Tentant de désamorcer quelque peu cette escalade verbale, Burns a fait mine de ne pas comprendre :

« Je ne comprends pas. Où est le traducteur ? »

La question du statut d’outsider de Burns est arrivée. Chimaev s’est empressé de répondre en frappant violemment sur la table :

« Bien sûr qu’il est outsider ! Le roi est ici ! Viens dans les coulisses, je te casse la figure. »

Gilbert Burns, tout sourire, semblait trouver son adversaire presque ridicule :

« Tu ne vas rien faire du tout. Il est fou ! Il a frappé la table. On se voit samedi, mon pote. »

Le suédois a poursuivi sa tirade, reprochant une nouvelle fois au brésilien d’être « une pleureuse » :

« Ce type pleure à tous ses combats. Quand il perd les combats, il pleure. Il a perdu trois fois contre mon entraîneur Alan Nascimento, il pleure à chaque fois. Il va encore faire la même chose ».

« S’il survit au premier round, son visage, vous ne le reconnaîtrez pas. Ce sera quelqu’un de différent. Mais je le finirai au premier round. »

C’est finalement, le brésilien qui a eu le dernier mot lors de cette conférence de presse houleuse. Il a terminé en expliquant qu’il était en bonne voie pour conquérir le titre :

« Je suis sur le chemin du retour vers le titre. J’ai donné une opportunité à ce gars. Je suis le numéro 2 des poids welters, il est le numéro 11. Je lui donne l’opportunité parce que je veux affronter les gars les plus durs, les meilleurs de cette division. C’est juste un pas de plus vers le titre. Nous sommes le véritable événement principal. Sans manquer de respect aux champions, bien sûr. Désolé Alexander Volkanovski, mais nous sommes l’événement principal du peuple. »

Un chose est sûre, après de telles déclarations, Khamzat n’a pas le droit à l’erreur dans l’octogone. Le combat s’annonce passionnant et toute la planète MMA a hâte d’y être.

Que pensez-vous de ces déclarations ?