Qui a volé les ceintures UFC de Demetrious Johnson ?

Champion des poids mouches au One Championship et légende vivante des arts martiaux mixtes, Demetrious Johnson n’a plus en sa possession que trois de ses onze ceintures UFC, et n’a tout simplement aucune idée d’où elles peuvent être. 

Bien trop souvent oublié des discussions concernant l’identité du G.O.A.T en MMA, Demetrious Johnson est, encore à l’heure actuelle, l’un des meilleurs combattants de la planète. De nouveau champion des poids mouches au One Championship, il fait partie des athlètes les plus décorés de l’histoire de son sport, et ne semble pas prêt à tirer sa révérence.

Onze défenses de titres consécutives, pour onze ceintures au sein de l’organisation de Dana White. Une carrière hors norme, pour une salle des trophées qui pourrait être pleine à craquer, si l’Américain était encore en mesure de mettre la main sur ses titres. En effet, aussi bizarre que cela puisse paraître, Demetrious ne possède plus que trois de ses onze ceintures. 

Invité du célébrissime show d’Ariel Helwani, la MMA Hour, Mighty Mouse est revenu sur cette histoire folle, qui lui fera perdre trois quarts de ses ceintures :

« Je n’ai plus toutes mes ceintures de l’UFC. Je ne sais pas où elles sont. J’en ai trois. J’ai celle que j’ai eu en 2012, celle lorsque j’ai battu le record d’Anderson Silva, j’ai celle que j’ai eu en projetant Ray Borg dans les airs pour mon armbar. J’ai ces trois-là et ma ceinture du Grand Prix du One, et celle de champion des poids mouches.

Les autres, voici l’histoire, je les ai toutes amenées à New York (…). On est chez ESPN, en train de prendre des photos, et je me dis que je ne peux pas toutes les ramener sur mon vol. Quelqu’un m’a dit ‘Je vais les ramener à Vegas, et je te les enverrai’. Elles sont donc retournées à Vegas dans l’entrepôt de l’UFC, et c’est la seule chose que je sais. Je ne sais plus où elles sont »

Une histoire incroyable, qui ne semble pas du tout affecter l’ancien champion de l’organisation, qui avoue même avoir lâché l’affaire :

« Je les veux, mais encore une fois, elles étaient tellement lourdes que je ne pouvais pas les prendre dans l’avion (…). Je pensais qu’ils allaient me les renvoyer, et j’’ai lâché l’affaire. C’est ok. J’ai celles qui sont spéciales. Si elles reviennent, elles reviennent, sinon tant pis. Si j’ai mes onze ceintures je ne sais pas ce que je ferais avec »