Alex Pereira témoigne de son addiction à l’alcool qui aurait pu lui coûter sa carrière
Fraîchement couronné roi des poids moyens à l’UFC, Alex Pereira aurait bien pu laisser sa dépendance à l’alcool lui coûter la majorité de sa carrière.
En main event de l’UFC 281, Alex Pereira s’est une nouvelle fois montré un ton au-dessus d’Israel Adesanya, s’accaparant la ceinture des poids moyens sur un TKO dans le cinquième et dernier round. Une victoire portant les confrontations entre les deux hommes à trois victoires pour le Brésilien, deux en kickboxing et une en MMA.
Nouvel homme à abattre chez les moins de 185 livres, Alex Pereira devrait vraisemblablement affronter une quatrième fois Izzy, avant d’espérer défendre sa ceinture face à d’autres challengers. Impérial en striking, le Brésilien aurait cependant intérêt à améliorer son grappling, s’il venait à devoir combattre un certain Khamzat Chimaev, s’étant déjà porté volontaire pour écraser Poatan.
Au sommet de sa carrière, le Brésilien est revenu sur ses débuts au sein du podcast Nem Me Viu, expliquant comment le sport lui avait sauvé la vie. En effet, avant de découvrir les arts martiaux mixtes, Pereira luttait contre une sévère addiction à l’alcool, qui aurait pu lui valoir de ne jamais exploiter son potentiel à 100% :
« Je n’avais plus aucun contrôle sur mon addiction. Je buvais de plus en plus à chaque fois. Je me disais : « Je peux arrêter de boire quand je veux », mais ce n’est pas comme ça que ça marche. Je savais que le sport allait me sauver la vie. J’ai découvert les arts martiaux mixtes, essentiellement le kickboxing. Au début, je ne pouvais pas m’entraîner et je buvais beaucoup (…). Après, j’ai fini par m’entraîner et boire moins, mais ce n’étais pas encore ça »
Malgré un succès précoce en kickboxing, avec un premier titre à l’échelle nationale, Alex Pereira continuait d’alterner entre entraînements et phases d’ébriété, tuant à petit feu ses espoirs de devenir l’un des meilleurs athlètes de la planète :
« J’étais champion national en kickboxing. Mes addictions tiraient ma carrière vers le bas. J’ai essayé de ne boire que le week-end mais je n’y arrivais pas. C’était trop dur pour moi. J’avais 27 ans, ou quelque chose comme ça. Je buvais tous les jours, tous les jours mec. Je ne pouvais pas m’en passer un jour. Dans mes pires moments, je buvais près d’un litre d’alcool par jour »
Comprenant finalement qu’il n’accomplirait sa destinée qu’en reprenant sa vie privée en main, Poatan a gagné sa bataille face à la dépendance, avant d’en remporter plein d’autres sur le ring du Glory, et plus récemment dans l’octogone de l’UFC :
« J’ai passé quatre ans à me battre sur le ring et à lutter contre ma dépendance. Je ne pouvais pas arrêter du jour au lendemain. Il m’a fallu quatre ans. Mais je savais que si je ne m’arrêtais pas, je ne deviendrais personne. À partir de là, je n’ai plus jamais bu et je n’ai jamais pris de drogue »
Selon vous, Alex Pereira peut-il rester champion chez les poids moyens ?
Trop fort chapeau l’artiste
Ou est ce brave melenchon ?