Un combat à mains nues finit en KO spectaculaire lors d’un festival au Pérou
Chaque année, les habitants de Santo Tomás, dans la province de Chumbivilcas au Pérou, s’adonnent à une tradition unique appelée « Takanakuy ».
« Takanakuy » signifie « se frapper l’un l’autre » en langue quechua. Cette pratique consiste en un combat à mains nues entre membres de la communauté pour régler les conflits survenus dans l’année. Cette tradition a débuté à Santo Tomás, capitale de la province de Chumbivilcas, puis s’est répandue dans d’autres villes comme Cuzco et Lima.
La tradition du Takanakuy était, à l’origine, pratiquée par les peuples indigènes avant l’arrivée des conquérants européens. Au fil du temps, cela s’est transformé en un événement social et culturel qui fait désormais partie intégrante de l’identité péruvienne.
Takanakuy, un festival de combats
Le festival de Takanakuy dure une journée. On y trouve des danses et de la nourriture, mais le point culminant n’est autre que les combats. Les participants sont principalement des hommes. Ces derniers portent des vêtements traditionnels et s’affrontent en un contre un au centre d’un cercle formé par le public. Ils utilisent de multiples techniques d’arts martiaux : coups de poing, coups de pied, esquives, entre autres. Les duels sont supervisés par des arbitres amateurs. Il est interdit de mordre, frapper au sol ou tirer les cheveux. Le vainqueur est désigné lorsqu’il y a un KO ou une intervention de l’arbitre.
Sur YouTube, la chaîne « Takanakuy Perú Oficial » diffuse les KO des événements. Beaucoup deviennent viraux, comme celui-ci.
KO au festival de Takanakuy
Une tradition qui favoriserait la paix
Les partisans du Takanakuy affirment que cette tradition permet de résoudre les conflits. Cela favoriserait la paix et l’unité au sein de la communauté. En s’engageant dans un combat public, les individus libèrent leur agressivité et règlent leurs différends dans un environnement contrôlé. De plus, les adversaires doivent se serrer la main et témoigner de leur respect l’un envers l’autre après l’affrontement, quelle qu’en soit l’issue.
Que pensez-vous de cette tradition ?
Je ne connaissais pas cette tradition, c’est intéressant.
Bon, ce n’est pas vraiment à poings nus, les combattants portent des bandages, peut-être légèrement rembourrés.
J’aime bien aussi l’idée des arbitres équipés de fouets pour les combattants récalcitrants ! 😀 Peut-être une idée à introduire dans le MMA…
Ce truc de voyou n’empêche…j’adore