Daniel Woirin s’exprime sur Benoît Saint Denis et sa nouvelle équipe après la défaite à l’UFC Paris
Daniel Woirin, l’ancien entraîneur en chef de Benoît Saint Denis, s’est exprimé après la défaite brutale du Français à l’UFC Paris.
Benoît Saint Denis a fait une arrivée remarquée à l’UFC. Il a subi une défaite par décision dans un combat en short notice contre un adversaire plus lourd chez les poids mi-moyens (voir le résumé). Par la suite, il a enchaîné des victoires spectaculaires dans sa catégorie naturelle, les poids légers. Mais le 9 mars 2024, à l’UFC 299, il s’est fait mettre KO pour la première fois face à Dustin Poirier.
Entre temps, le Français s’est séparé de son head coach de longue date, Daniel Woirin. BSD est revenu dans l’octogone samedi soir, mais rien ne s’est passé comme prévu. Opposé à Renato Moicano durant le main event de l’UFC Paris, ‘God of War’ a pris énormément de dégâts dans le 1er round. Des dégâts qui obligeront le médecin à stopper la rencontre avant la troisième reprise (voir le résumé du combat).
Daniel Woirin s’exprime sur Benoît Saint Denis
Après la défaite, beaucoup de critiques ont visé le coin du Français. Daniel Woirin a affirmé que l’équipe entourant Benoît Saint Denis avait décidé de se séparer de lui avant même le combat contre Dustin Poirier, et que cela avait été fait de manière unilatérale. Il s’est exprimé dans le podcast La Fine Équipe sur GONG – Gi Or No Gi :
« La rupture avec Benoît, j’ai quand même passé un sale moment. Les gens me voient rigoler et tout mais ça a été vraiment très dur pour moi, franchement. Les gens ont l’impression qu’on est en fer mais… J’ai passé une sale période je ne vais pas vous mentir. J’étais au Brésil… Surtout avec l’arrivée de l’UFC Paris, Benoît en main event, j’aurais dû être là parce que c’est mon travail. »
« Ce n’est pas l’équipe originale »
D’après Daniel Woirin, l’équipe actuelle de Benoît Saint Denis n’est pas la même que quand il travaillait encore avec le combattant :
« J’ai entendu beaucoup de choses sur internet, comme quoi il m’aurait enlevé et que c’était toujours l’équipe originale. Ce n’est pas l’équipe originale. Déjà le coach de lutte n’était pas là, il venait de temps en temps parce que je ne m’entendais pas avec. Il n’était jamais dans le coin. Le coach de pied poing actuel, pareil c’est un coach avec lequel Benoît s’entraînait quand il était à l’armée (…) il n’a jamais fait partie de l’équipe. Chris Savoca, le coach de grappling, il a pris en charge Benoît au sol et il l’a envoyé à Rungis pour faire les sélections avec moi. Et Chris Savoca pendant toute la carrière de Benoît, il ne faisait que les fight week. Benoît habitait à Paris, lui à Bayonne donc je ne l’appelais que pour les fight week. (…) Dans le coin, celui qui avait le plus d’expérience en tant que coach, c’était Giom (Giom Peltier, manager de Benoît Saint Denis et fondateur de la BTT). »
« Il n’y a plus de retour en arrière »
Daniel Woirin a poursuivi : « Donc pour ceux qui parlent, j’ai pris en charge Benoît du début à la fin. C’est important de le dire. En tant qu’head coach, dans tous les domaines. Même si je ne maîtrise pas le sol ou la lutte, je mets en place des situations qui permettent de renforcer chaque discipline. Et je me sers de certains coachs spécifiques pour pouvoir évoluer. Il faut savoir qu’après le Venum training camp, quand ils ont décidé de fermer, on s’est entraîné à trois, Benoît, Matthieu (Letho Duclos) et Jorik (Montagnac). C’était ça la team. »
L’ex entraîneur d’Anderson Silva a ensuite répondu à la question que beaucoup se posent : « Alors est-ce que c’est mort avec Benoît ? Oui c’est mort, il n’y a plus de retour en arrière. (…) Moi je ne lui souhaite que du bonheur, la réussite. Quand c’est cassé, c’est cassé. Dommage, j’ai passé des moments incroyable mais c’est la vie. »
Benoît Saint Denis a vécu une défaite difficile. Le Français de 28 ans compte néanmoins revenir à la compétition.
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