Fares Ziam prêt à conquérir la catégorie des poids légers : « Je prends tout ce qu’il y a à prendre »

Fares Ziam s’apprête à faire son retour dans l’octogone. Dans une interview exclusive, le Lyonnais revient notamment sur sa préparation pour affronter Mike Davis. 

Fares Ziam a des ambitions élevées pour l’année 2025. Un entretien riche, où transparaît toute la détermination d’un combattant qui aspire à se faire une place parmi les meilleurs poids légers de l’UFC. Depuis son entrée à l’UFC, Fares Ziam s’est imposé comme l’un des grands espoirs français de la catégorie des poids légers. Sa récente victoire par KO contre Matt Frevola d’un genou éclair, a marqué un tournant dans sa carrière. Malgré cette belle performance, le Lyonnais ne se repose pas sur ses lauriers : « Après Frevola, j’ai pris seulement une semaine de vacances, après je me suis remis dans le dur » , confie-t-il, illustrant son sérieux et son envie de progresser.

Ziam sait que pour percer dans une catégorie aussi compétitive que celle des lightweights, chaque détail compte. Installé à Lyon, il effectue l’intégralité de ses camps d’entraînement dans sa ville natale, entre la Ghost Arena et le Cross Counter : « J’ai fait mes trois dernières prépas ici à Lyon » , insistant sur la qualité des sparring-partners locaux, qu’ils soient amateurs ou professionnels. C’est dans cette stabilité et ce cadre familier que Ziam puise sa force pour atteindre ses objectifs.

Un duel explosif face à Mike Davis

Le prochain défi de Fares Ziam s’appelle Mike Davis, après son combat à l’UFC Paris. Ce combattant américain, surnommé ‘Beast Boy’, est réputé pour sa polyvalence et sa solidité dans l’octogone. Avec une série de quatre victoires consécutives et une préparation axée sur ses points faibles, Davis constitue un adversaire sérieux : « C’est un très bon combattant en général, il sait très bien striker comme il sait très bien lutter. Il a travaillé sur ses faiblesses, mais je dirais que son point faible reste son cardio » , analyse Ziam.

De ce fait, pour ce combat, le Français a adopté une approche stratégique. Sa préparation, à la fois axée sur le striking et le grappling, reflète sa volonté de devenir un combattant complet. « Mon coach de MMA, Fateh, m’a fait progresser au sol depuis des années » , précise Ziam, qui n’hésite pas à collaborer avec des spécialistes de haut niveau pour parfaire son arsenal. Ce combat contre Mike Davis représente bien plus qu’un simple affrontement. C’est une opportunité de prouver qu’il mérite une place parmi les meilleurs.

Ziam ne cache pas ses ambitions pour ce duel : « J’aimerai le finir au deuxième round ». Qu’il s’agisse de striking, de lutte ou de jiu-jitsu, il veut démontrer l’étendue de son potentiel et, pourquoi pas, décrocher une victoire par soumission, synonyme de nouvelle ceinture en jiu-jitsu. « Ce serait top, c’est la condition pour changer ma ceinture » , confie-t-il avec le sourire.

Fares Ziam contre Benoît Saint Denis ?

Dans la catégorie des poids légers, une autre étoile française brille : Benoît Saint Denis. Avec ses performances impressionnantes et son classement dans la division, Saint Denis incarne également l’avenir du MMA français. Une opposition entre les deux talents hexagonaux fait naturellement fantasmer les organisations. Pourtant, Fares Ziam ne voit pas cette éventualité d’un bon œil : « Moi, j’aimerai pas que ça se fasse. On se connaît en plus. On est deux combattants français dans la même catégorie, lui il est classé et moi je ne suis pas classé. »

En effet, pour Ziam, une telle confrontation manquerait de sens à ce stade de leurs carrières respectives. Il privilégie une vision d’entraide entre compatriotes plutôt qu’une rivalité. « L’objectif entre Français, ce serait qu’on s’aide, il y a un million de combattants ». Cependant, conscient de l’attrait de l’UFC pour les rivalités nationales, Ziam reste pragmatique : « Après, si Benoît accepte, j’accepterai. Je ne vais pas dire non. »

Cette approche raisonnée montre que Ziam a une vision à long terme pour sa carrière. Il estime que lui et Saint Denis ont des chemins distincts à tracer, et il préfère se concentrer sur ses propres objectifs. « Benoît a un autre chemin, et moi aussi » , conclut-il, en réaffirmant son désir de progresser sans se détourner de son plan initial.

Avec trois combats espérés pour 2025 et l’ambition de terminer l’année dans le top 15, Fares Ziam affiche des objectifs élevés mais atteignables. Face à Mike Davis, le ‘Smile Killer’ a l’occasion de franchir un cap. Il pourrait confirmer qu’il est prêt à rivaliser avec l’élite des poids légers.

L’interview complète est disponible sur notre chaine YouTube Actu MMA :

Fares Ziam peut-il entrer dans le top 15 de la catégorie des lightweights ?