Georges St-Pierre avoue avoir été traumatisé par un combattant : « Tu me hantais… »
Georges St-Pierre a expliqué comment il gérait sa rivalité avec Matt Serra. Une méthode pour se canaliser, qui est symbolique notamment sur son approche psychologique unique.
Georges St-Pierre est l’un des plus grands artistes martiaux mixtes de tous les temps. Pour beaucoup, il est le GOAT incontesté dans ce débat avec Jon Jones, ‘DJ, Silva ou encore Khabib notamment pour ‘Baki‘.
Il fait indéniablement partie des meilleurs de l’histoire, bien que sa carrière ait connu quelques revers. L’un des plus marquants fut sa défaite choc contre Matt Serra. Bien qu’il ait pris sa revanche lors de leur second combat, cette première défaite l’a hanté pendant un certain temps, comme il l’a récemment raconté lors d’une discussion avec Serra lui-même.
Georges St-Pierre évoque son problème avec Serra
« Tu me hantais », a récemment confié le Canadien à son rival lorsqu’ils ont discuté de leur rivalité sur la chaîne YouTube MATT SERRA. « Je voulais revenir et effacer cette erreur, alors le psychologue du sport m’a dit : Georges, tu portes beaucoup de briques. Il a donc écrit ton nom sur une brique et m’a fait la transporter dans mon sac d’entraînement. J’ai porté cette brique dans mon sac pendant des semaines et des semaines, et ça devenait lourd parce que, quand tu entres au Tristar, tu dois monter les escaliers et mon sac était déjà chargé. Je me suis dit : C’est ridicule ».
« J’ai fini par l’appeler en disant : Je peux me débarrasser de la brique ? C’est ridicule, et il m’a répondu : Non. Alors j’ai continué à la porter et j’étais épuisé. J’ai insisté : Je suis vraiment fatigué maintenant, je peux m’en débarrasser ? et il a enfin dit : Oui. Je suis alors allé près de la rivière, j’ai pris la brique et je l’ai jetée à l’eau. Ça peut sembler étrange, mais cet acte a eu un effet psychologique sur moi. J’ai ressenti un véritable soulagement » , a-t-il conclu. En jetant sa brique, Georges St-Pierre a symboliquement laissé derrière lui un lourd passé pour embrasser sa résilience.
Que pensez-vous de cette histoire de Georges St-Pierre ?
