Javier Mendez : « Islam Makhachev n’a jamais voulu être Khabib »
D’après Javier Mendez, Islam Makhachev est totalement différent de son mentor, Khabib Nurmagomedov.
Au-delà du fait que Khabib Nurmagomedov soit le mentor d’Islam Makhachev, les deux Daghestanais ont une approche très similaire dans l’octogone. En effet, afin d’imposer leur volonté à leurs adversaires, tous deux usent de leur puissante lutte.
D’un côté, Khabib, considéré par beaucoup comme le meilleur lightweight de l’Histoire de l’UFC. De l’autre, Islam, jeune prospect qui aura l’occasion de marcher sur les pas de son ami en décrochant le titre vacant des légers le 22 octobre, face à Charles Oliveira.
Malgré les comparaisons, l’entraîneur-chef de l’American Kickboxing Academy, Javier Mendez, affirme que Makhachev n’a jamais eu l’impression de devoir être à la hauteur de l’héritage laissé par Khabib.
« Ils sont complètement différents »
« Depuis le début, (Makhachev) n’a jamais copié (Nurmagomedov), et il n’a jamais ressenti de pression« , a déclaré Mendez sur « The MMA Hour ». « Islam était Islam dès le départ. Il connait son chemin et il a un exemple à suivre en Khabib, mais il ne suit pas les traces de Khabib. Il suit ses propres traces. C’est sa propre identité.«
D’après Mendez, bien que Makhachev et Nurmagomedov soient aussi proches que des frères, ils ont des personnalités complètement différentes.
« Par exemple, Islam (Makhachev) n’a pas de slogan« , explique Mendez. « Islam n’est pas là pour faire ce que Khabib fait. Ils sont complètement opposés. Islam est un homme d’aventure.«
Mendez a poursuivi : « Ils sont complètement différents et Islam a été à 100 % à l’aise dans son rôle. Il n’a jamais voulu être Khabib et a toujours senti qu’il était lui-même. N’oubliez pas non plus qu’il n’a pas de surnom et qu’il n’en a jamais voulu. J’ai essayé de lui donner un surnom une fois et il m’a dit : ‘Non, coach, je m’appelle Islam’, et j’ai dit OK.«
Objectif : la ceinture
À l’approche de l’UFC 280, Javier Mendez a admis que l’important pour Makhachev et son équipe n’était non pas d’affronter Charles Oliveira, mais de décrocher la ceinture : « Ce combat ne concerne pas Charles, mais le titre. Si, le 22 octobre, Charles n’est pas face à lui dans l’octogone, cela n’a aucune importance. Quelqu’un l’affrontera et c’est lui qu’il devra battre.«
Rendez-vous samedi à l’Etihad Arena d’Abu Dhabi, lors du main event de l’UFC 280, afin d’assister à l‘un des chocs les plus attendus de l’année.