Jean-Charles Skarbowsky révèle pourquoi il a commencé le Muay Thaï : « J’étais choqué… »

Jean-Charles Skarbowsky, légende absolue du Muay Thaï, a récemment évoqué son parcours dans ce sport, tout en révélant les raisons de ses débuts.
La France compte de nombreuses légendes du pied-poing ayant marqué l’histoire, à l’image de Jérôme Le Banner, Jo Prestia, Cyrille Diabaté ou encore Jean-Charles Skarbowsky. Parmi les figures actuelles, on retrouve Jimmy Vienot, ainsi que Cédric Doumbé, qui se sont tournés MMA. Un autre nom incontournable est celui d’Alexis Nicolas, pilier du pied-poing moderne en France. Premier Français sacré champion au ONE Championship, il pourrait également devenir le premier à décrocher une seconde ceinture dans l’organisation, à condition de battre Regian Eersel le 4 avril. Il faut tout de même l’avoué, certains ont la côté dont Skarbowsky qui est devenu une figure importante de son art notamment sur les réseaux sociaux.
Jean-Charles Skarbowsky se livre
La légende du Muay Thaï, qui a rivalisé avec Buakaw, s’est récemment livrée lors d’une interview sur la chaîne YouTube LEGEND. Il a expliqué comment il était tombé dans ce sport.
« J’ai essayé plusieurs disciplines comme le karaté, le kung-fu, le judo, la boxe française et l’aïkido pendant trois mois, juste pour toucher un peu à tout. Mais dans toutes les salles où j’allais, j’étais noyé dans la masse. Les professeurs ne s’adressaient à moi que de temps en temps pendant les cours. Au bout de trois mois, j’avais acquis quelques mouvements, gagné en souplesse et assimilé quelques bases, et cela me suffisait… La première fois que je suis allé m’entraîner chez André Zeitoun, j’avais 15 ans. Il a été comme un deuxième père pour moi, car j’avais perdu le mien à 13 ans. Il s’est occupé de moi chaque jour avec volonté et bienveillance, et je ne le remercierai jamais assez.«
Skarbowsky explique ensuite comment s’est déroulé son premier cours et garde en mémoire une scène marquante. « Dès le premier cours, il est venu me parler, les yeux dans les yeux. Puis, il m’a mis un coup, et je suis tombé sur les fesses. J’avais mal au coccyx, j’étais choqué, mais ce jour-là, j’ai eu l’impression d’exister pour quelqu’un. Dans les autres disciplines, personne ne m’avait frappé, personne ne m’avait vraiment parlé. D’ailleurs, je ne sais même pas si les autres profs se souvenaient de moi. Lui, en revanche, s’est rappelé immédiatement de mon prénom et m’a appelé plusieurs fois par mon nom.C’est un ami, Jérôme Lebourgeois, qui m’a fait découvrir la boxe thaï. C’était un copain d’école, et c’est lui qui m’en a parlé. Quand j’ai rencontré Zeitoun, il y a eu comme un coup de foudre. »
Une expérience plus qu’enrichissante.
Lors de cette interview, on apprend quelque chose de plutôt surprenant : « J’ai pratiqué pendant trois mois avant d’arrêter, comme pour toutes les disciplines que j’avais commencées auparavant. J’avais appris à donner un coup de pied et un coup de poing, et ça me suffisait. Contrairement aux autres disciplines, il n’y avait pas de passage de ceinture en boxe thaï. Dans les autres sports, j’avais l’impression de ne pas exister en cours. En boxe thaï, je voulais juste apprendre à frapper, et une fois que j’y suis parvenu, j’ai arrêté. »
« Un an plus tard, j’y suis retourné à cause d’une histoire de bagarre. À 15 ans, je me suis battu contre un gars, vice-champion de France junior en boxe anglaise. On s’est affrontés une fois, puis une deuxième. J’ai perdu les deux fois. À ce moment-là, je me suis dit qu’il fallait que je reprenne la boxe thaï pour apprendre à me défendre et affronter ma peur » , puis Skarbowsky ajoute « Je suis retourné l’affronter une troisième fois… et j’ai encore perdu. Finalement, j’ai eu le courage de retourner le voir. C’était un traître : il m’a poussé par derrière. Mais au final, je le remercie, car c’est grâce à lui que je suis là aujourd’hui. »
Jean-Charles Skarbowsky, forgé par l’adversité et les épreuves, est devenu une véritable légende du Muay Thaï, reconnu par beaucoup, y compris Georges Saint-Pierre et Jon Jones, qui a fait appel à lui pour préparer son dernier combat, où il a battu Miocic par KO.
Que pensez-vous des mots de Jean-Charles Skarbowsky ?

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Il me fait penser à Donny dans big lebowski physiquement