Jon Jones critiqué par Daniel Cormier sur son statut de GOAT
Daniel Cormier reconnaît le talent de Jon Jones, mais refuse de le considérer comme le plus grand combattant de tous les temps.
Daniel Cormier et Jon Jones ont marqué l’histoire de l’UFC par leur rivalité légendaire. Entre combats épiques et tensions en dehors de la cage, leur relation est restée tumultueuse. Bien que les années aient passé et que l’animosité se soit atténuée, Cormier n’a pas oublié les controverses qui ont entaché la carrière de ‘Bones’. Malgré la récente victoire par TKO de Jones sur Stipe Miocic, l’ancien champion des lourds-légers et des lourds a partagé son point de vue sur le statut de GOAT attribué à Jon Jones lors d’une séance de questions-réponses organisée par l’UFC.
Un palmarès impressionnant, mais des tâches indélébiles
Daniel Cormier ne nie pas le talent exceptionnel de son ancien rival. Il reconnaît que Jon Jones a dominé plusieurs générations de combattants, des légendes comme Lyoto Machida à la nouvelle vague actuelle : « Honnêtement, tu ne peux pas nier sa grandeur » , affirme Cormier. « Regarde ce qu’il a accompli. Ce gars a combattu trois générations de combattants. Il a affronté cette première génération de Machida, puis ma génération, et maintenant il combat une toute nouvelle génération de gars. Oui, bien sûr, c’est l’un des plus grands combattants de tous les temps. »
Cependant, pour Cormier, le talent ne suffit pas à obtenir le titre de GOAT. Les démélés de Jon Jones avec des tests antidopage positifs restent un point noir majeur. Leur second combat, remporté par Jones, avait été annulé après un contrôle positif au turinabol, une substance interdite. De plus, leur confrontation prévue à l’UFC 200 avait été annulée à la dernière minute en raison d’un autre test positif de Jones, cette fois au clomifène et au létrozol : « Mais quand tu fais des trucs sales, tu ne peux pas être appelé le plus grand de tous les temps » , tranche Cormier.
Ces dérapages réguliers, combinés à des explications douteuses de la part de Jones, comme l’affaire des « pilules défaillantes » , entachent son héritage. Pour Cormier, la grandeur ne se mesure pas seulement aux victoires et aux records, mais aussi à l’intégrité et l’exemplarité.
Selon-vous, Daniel Cormier a-t-il raison sur Jon Jones et son statut de GOAT ?
