Jon Jones est passé au détecteur de mensonge ! Mais cela prouve quoi ?
De tous les enseignements que nous aurions pu espérer tirer du match revanche de Jon Jones contre Daniel Cormier à l’UFC 214, qui aurait pu deviner qu’un test de détecteur de mensonges serait l’un d’entre eux ? Mais selon un rapport de MMAFighting.com, c’est le nouveau front de bataille du camp Jones pour essayer de prouver que le Champion poids léger de l’UFC n’a pas sciemment triché à l’UFC 214 (il a mis KO Cormier au troisième round – qui a été annulé plus tard).
Apparemment Jones a passé le test polygraphique (détecteur de mensonge) le 7 décembre, donc cela peut être une bonne nouvelle. La mauvaise nouvelle, c’est que cela ne prouve absolument rien, d’autant plus que ni l’UFC ni l’Agence antidopage américaine ne lui ont demandé de passer le test, selon le rapport. Cela nous force cependant à nous poser quelques questions.
Par exemple, s’il a échoué au test ? Les nouvelles de ce résultat auraient-elles été publiées ? Ou le camp Jones aurait-il conclu un accord avec le PGP Polygraph & Interviewing Service d’Albuquerque, pour enterrer les résultats et ne jamais en parler ?
Il y a aussi la question de ce que Jones espère accomplir ici. Les tests polygraphiques ont déjà été utilisés dans des cas de dopage, mais engager une entreprise pour vous remettre un test de détecteur de mensonge que vous avez passé n’est pas exactement une preuve d’innocence. Mais peut-être que l’USADA (l’agence de contrôle anti-dopage américaine) n’est pas la cible visée par les résultats du test. Ce n’est peut être que l’opinion publique, vous et nous, qui sommes visés ! Le problème est que, dans cette situation, le détecteur de mensonge ne peut, au mieux, que nous dire ce que Jones n’a pas fait. Ce qu’il ne nous dit pas, c’est d’où vient le mystérieux Turinabol. Et si Jones ne le sait pas, qui le sait ?
En attendant le résultat, chacun se fait sa propre opinion…