Khamzat Chimaev a choqué Robert Whittaker : « C’était le takedown qui m’a… »
Blessé à la mâchoire et aux dents lors de son combat face à Khamzat Chimaev, Robert Whittaker a accepté de revenir sur cet affrontement marquant.
Entre la lutte impressionnante de son adversaire et le processus de guérison surprenant qui a suivi, l’ancien champion australien se confie sans détour. Le combat entre Robert Whittaker et Khamzat Chimaev restera dans les mémoires comme un affrontement d’une rare intensité. En effet, Khamzat avait pulvériser le Néo-Zélandais au premier round d’une soumission historique. Pour Whittaker, ce duel n’a pas seulement été un défi sportif, mais également une expérience physique éprouvante.
Touché à la mâchoire et aux dents au cours de l’affrontement, il analyse aujourd’hui la prestation de Chimaev, impressionné par la lutte de son adversaire, qui mérite le title-shot selon lui. Dans un discours mêlant humilité et lucidité, Whittaker revient sur les détails techniques de ce combat et sur sa propre capacité à rebondir après une telle épreuve.
« Ça m’a surpris »
Lorsqu’il évoque son combat contre Chimaev, Robert Whittaker met en avant la lutte exceptionnelle de son adversaire. Si l’ancien champion s’était préparé pour un combattant capable de maintenir une pression constante, il avoue avoir été surpris par l’exécution technique et la rapidité des transitions de grappling de Chimaev. Le moment clé ? Un takedown dévastateur qui a marqué un tournant dans le combat.
« C’était le takedown qui m’a surpris » , explique Whittaker, en ajoutant que cette attaque, effectuée à une distance qu’il jugeait improbable, a pris de court ses réflexes de défense. « Le gars a tenté à deux mètres de distance et était, honnêtement, au ras du sol ». Malgré une préparation rigoureuse pour contrer ce type de lutte, la rapidité et l’intelligence tactique de Chimaev ont rendu la tâche difficile. « Il était collant, mais nous nous étions entraînés pour des gars collants. Il était très bon, il tenait bien sa position. »
Whittaker admet également que sa stratégie de défense aurait pu être ajustée. Selon lui, un déplacement latéral plus prononcé aurait pu compliquer la lecture des mouvements par Chimaev : « Vous ne pouvez pas remonter directement parce qu’une fois que vous avez touché la cage, il atteint les chevilles, la hanche, et commence alors cette lutte, ces transitions ». Cette analyse démontre à quel point Chimaev est un combattant redoutable lorsqu’il s’agit de mêler vitesse et technique.
Une blessure inédite
Malgré la gravité de ses blessures, Whittaker insiste sur le fait que son processus de guérison s’est déroulé sans accroc. Blessé à la mâchoire et aux dents, il a rapidement repris le chemin de la salle de sport. Une attitude qui reflète la résilience d’un athlète habitué aux épreuves physiques.
« Je vais bien. Le processus de guérison a été beaucoup plus rapide que ce à quoi tout le monde s’attendait ». Il explique même que cette blessure l’a poussé à se débarrasser de dents qu’il jugeait problématiques depuis un certain temps : « J’en avais marre de ces dents de toute façon. Je m’en suis donc débarrassé. Ensuite, j’ai fait poser des implants et, honnêtement, tout s’est déroulé sans problème. »
Plus étonnant encore, il révèle avoir repris l’entraînement à peine quatre semaines après l’intervention. « J’étais de retour à la salle de sport quatre semaines après » , affirme-t-il, soulignant sa volonté de ne pas laisser cette blessure entraver sa carrière.
Pour Whittaker, ces blessures font partie du métier. Ce n’était pas la première fois qu’il rencontrait ce type de problème, même si l’impact de ce combat était bien plus conséquent. « Ce n’était pas la première fois qu’on les déplaçait. Mais ça ne fait pas aussi mal que… C’est juste bizarre parce que tes dents ne sont pas là où elles devraient être ». Un ressenti qui, s’il témoigne de la difficulté physique du combat, ne semble pas avoir altéré l’état d’esprit combatif du Néo-Zélandais.
Avec un mélange d’analyse tactique et de résilience physique, Robert Whittaker prouve une fois de plus qu’il reste l’un des combattants les plus respectés de l’UFC, capable de tirer des leçons même des épreuves les plus rudes.
Khamzat Chimaev peut-il devenir champion des middleweights ?