La légalisation du MMA en France repoussée après le 1er janvier
Il semble que la légalisation du MMA en France ne se fera pas aussi vite que nous le pensions. Les compétitions qui devaient être autorisées sur le territoire pour la nouvelle année ne le seront finalement pas avant février voir plus tard encore.
La Ministre de la Jeunesse et des Sports de France, Roxana Maracineanu, a décidé d’entendre davantage le Comité National Olympique et Sportif Français avant de lancer la légalisation du MMA.
Les fédérations qui ont postulés
Pour rappel 6 fédérations ont postulés pour accueillir le MMA. Il s’agit de la fédération de karaté, de lutte, de kick boxing (et muay thaï), de boxe (anglaise), de savate (boxe française) et de la fédération sportive et gymnique du travail. La fédération de judo a finalement abandonné sa candidature.
Une décision retardée
Cette décision devrait être prise en février, mais la légalisation pourrait être retardée encore davantage, ce qui pourrait être un problème pour les promoteurs qui avaient déjà des événements d’arts martiaux mixtes prévus en 2020 sur le sol français.
L’un de ces promoteurs, Fernand Lopez, entraîneur en chef du MMA Factory et co-fondateur de l’ARES FC, avait déjà un plan B.
La première édition de l’ARES FC aura lieu à Dakar, au Sénégal, mais le promoteur, basé dans la capitale, avait déjà Paris en tête pour son deuxième show (via Le parisien).
« Ce retard est dommage, mais on s’y attendait. Quand une force va dans une direction, il y a toujours une contre-force à opposer. La date du 21 mars pour l’ARES 2 ne changera pas. Même si nous voulons le faire à Paris, nous avons déjà réservé une place dans une ville européenne pour accueillir l’événement, si nécessaire. La machine d’Arès ne s’arrêtera pas »
Fernand Lopez chiffre entre « 50 à 70 000 personnes» le nombre de pratiquants et déclare qu’« on ne peut pas négliger une telle masse de personnes. C’est dans la pratique sauvage qu’il y a des dérives.»
Il n’est pas le seul à vouloir mettre en place un show de MMA dans la capitale, en effet le président de l’UFC Dana White avait annoncé en novembre vouloir y faire un premier évènement en 2020.
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Et merde ! Pas de blague svp les politiques
Bah, il fallait s’y attendre, le gouvernement a d’autres chats à fouetter en ce moment… Mais la machine est lancée, ils peuvent plus faire marche arrière.
Par contre, la bonne nouvelle, que j’avais pas vue en première lecture, c’est que la fédé de Judo s’est retirée… A croire qu’ils ont retrouvé un peu d’amour propre…