Le coach de Sean O’Malley honnête sur Merab Dvalishvili : « ce mec est un… »
Merab Dvalishvili, champion en titre des poids coqs à l’UFC, est sur le point de faire face à un nouveau défi majeur dans sa carrière. Il défendra sa ceinture face à Umar Nurmagomedov lors de l’UFC 311.
Merab Dvalishvili n’a jamais eu peur de faire monter la température avant un combat. À la conférence de presse de décembre dernier, il n’a pas hésité à critiquer ouvertement Umar Nurmagomedov, affirmant que ce dernier n’avait pas mérité sa place en tant que prétendant au titre. Pendant cette conférence de l’UFC il a indiqué : « Je vais combattre Umar, et ce sera un combat difficile. C’est un bon combattant, mais il n’a pas prouvé sa valeur comme les autres. Vous devez affronter les meilleurs pour mériter votre place » , avait-il lancé face aux médias.
Cependant, poussé par un sentiment de manque de respect de la part de son futur adversaire, Dvalishvili a fini par accepter ce duel. Ce combat est marqué par une tension palpable et des attitudes enflammées du champion géorgien. Tim Welch, coach de Sean O’Malley, n’a pas mâché ses mots en évoquant le caractère explosif de Dvalishvili.
Merab Dvalishvili nerveux ?
« Il doit toujours trouver une raison de s’énerver ». Tim Welch, connaît bien Dvalishvili pour l’avoir affronté avec Sean O’Malley, lui, ayant obtenu la ceinture après un KO sur Aljamain Sterling. Le coach de l’Américain a donné son avis sur le champion lors d’une interview récente avec Submission Radio. Il a souligné le côté imprévisible et passionné de Dvalishvili, qui, selon lui, joue un rôle central dans son approche du combat. L’entraineur a meme annoncé : « Certains combattants ont besoin d’être en colère pour performer. Peut-être qu’il s’entraîne mieux ou qu’il combat mieux quand il est énervé, mais ce gars, il se met en rogne pour des choses parfois absurdes. »
Welch est allé plus loin, remettant en question l’état d’esprit du Géorgien : « Parfois, on dirait qu’il est sur le point de pleurer tellement il est remonté. Il doit avoir quelques vis de travers, mais franchement, tu ne peux pas le sous-estimer. Ce mec est un animal, c’est une bête. »
En dépit de ses excès, Dvalishvili a prouvé à maintes reprises qu’il savait canaliser cette intensité pour livrer des performances mémorables. Merab reste néanmoins un grand combattant : « Il est peut-être imprévisible, mais c’est ce qui le rend unique et dangereux » , conclut Tim Welch. « Quand il monte dans l’Octogone, peu importe ce qui s’est passé avant, il est prêt à tout détruire ». Une chose est sûre : avec un champion aussi imprévisible et déterminé accompagné d’un adversaire de haut calibre, le spectacle sera au rendez-vous.
Merab est-il en capacité de réaliser sa première défense de titre face à Umar Nurmagomedov ?
