Matthieu Letho Duclos est clair sur son combat : « Tu peux te faire sécher comme… »
Matthieu Letho Duclos défendra son titre de champion des moins de 84 kg de l’Hexagone MMA ce 10 janvier. Il affrontera le Japonais Daichi Mikami, dont le style semble similaire à celui du Français.
Première défense de titre ! Matthieu Letho Duclos, champion intérimaire depuis sa victoire contre Alexis Fontes, désormais incontesté après le départ de son rival Laïd Zerhouni pour le KSW, défendra son titre ce 10 janvier. Le combat aura lieu au Zénith de la Villette à Paris, où il affrontera le Japonais Daichi Mikami. Tous les yeux seront braqués sur ce main event, mais la soirée réserve bien d’autres surprises.
L’Hexagone MMA, qui a réalisé un excellent recrutement en 2024, semble prêt à exploser en 2025. Sur cette même carte, les spectateurs pourront assister à un combat amateur très attendu entre Paul Denis Navero et Allan Landouzy, deux espoirs prometteurs. De plus, le très audacieux Oualy Tandia et Théo Ulrich figureront également au programme de cette soirée riche en action.
Lors d’une interview sur la chaîne YouTube Karaté Bushido, Matthieu Letho Duclos s’est confié sur sa préparation, et il semble plus que prêt : « Je me sens très, très bien. La préparation s’est déroulée de manière vraiment satisfaisante. Bien sûr aucune préparation n’est parfaite, il y a toujours de petits défauts ou des ajustements à faire, mais c’est le cas pour tout le monde. Le jour où quelqu’un affirme que sa préparation a été parfaite, qu’il n’a pas été blessé, qu’il n’a pas été malade, qu’il n’a rencontré aucun problème, franchement je pense que c’est rare. Sinon globalement je suis très satisfait, en forme et prêt à combattre. »
Matthieu Letho Duclo en mode analyste
« On a un profil un peu similaire » , déclare Letho Duclos lorsqu’on lui demande s’il a étudié son adversaire. Il ajoute : « J’avais dit dans une vidéo récente avec l’Hexagone qu’il a un style un petit peu kick-boxing japonais, vraiment propre à son pays. Ce n’est pas du kickboxing hollandais, ce n’est pas de la boxe thaï, c’est vraiment un style particulier. Il y a aussi un peu de karaté dans son jeu, donc c’est quelque chose auquel je suis habitué. »
« J’ai l’impression que c’est un peu un clone de moi, mais en plus balèze, plus physique que moi, moins rapide, avec une moins bonne anglaise. Par contre, ses kicks sont très intéressants, on voit qu’ils sont vraiment très, très puissants. Je connais ce profil sur le bout des doigts. Je connais forcément ses faiblesses, et sur le papier, je sais comment le battre. Mais voilà, un combat reste un combat. Tu as beau savoir sur le papier comment ça doit se passer, ce n’est pas toujours le cas. Tout peut basculer : tout se passe bien jusqu’à ce que tu prennes une grosse patate dans la tronche, et là, tu ne réfléchis plus de la même façon ». Malgré ces mots, il n’en reste pas moins sûr de soi et l’affiche : « Cela dit, je suis confiant. Très confiant. »
Que vise Matthieu Letho Duclos ?
Quand les combattants donnent leurs pronostics, ils évoquent souvent le finish, et c’est aussi le cas avec Matthieu Letho Duclos, qui a une vision assez spéciale. « Parfois, tu peux salir le combat, mais ce n’est pas vraiment le salir, je ne sais pas le boxer, je vais me concentrer et je prie pour que ça touche. C’est dans le sens où il y a des combattants qui savent boxer de manière stricte, en bagarre, tu touches fort, et il ne comprend pas ce qui se passe. Mais ça fait partie de la stratégie, ce n’est pas vraiment bêtement, je ne vais pas forcément chercher le KO, parce que ça vient tout seul. Je n’ai jamais dit : Vas-y, il faut que je le mette KO. Ça s’est fait tout seul. Je ne cherche pas le KO, je cherche à gagner mon combat. »
Puis, il conclut ainsi : « Si je dois gagner mon combat en restant allongé sur lui pour lui mettre des petites frappes, c’est ce que je ferai. Si je peux le mettre KO en cinq secondes, c’est ce que je ferai. Si je dois l’étrangler, c’est ce que je ferai. Peu importe la manière dont je gagne, je ferai ce qu’il faut. Je cherche toujours à finir, parce que c’est ce qu’on veut. Une décision, c’est dangereux. Tout peut bien se passer pendant quatre rounds, mais au 5ème round, tu peux te faire sécher comme Usman contre Léon Edwards. Donc, quand tu l’as fini, c’est terminé. C’est la manière ultime de gagner. C’est ça que je vise à chaque fois. Maintenant, si ce n’est pas possible, voilà. »
Ce 10 janvier, Matthieu Letho Duclos aura l’opportunité de marquer l’histoire de l’Hexagone MMA avec sa première défense de titre. Face au Japonais Daichi Mikami, il devra prouver que son règne sur la division des moins de 84 kg est bien ancré.
Quels sont vos pronostics ?