Max Holloway revient sur les plus grands moments de sa carrière
Ce 26 octobre, Max Holloway tentera de détrôner Ilia Topuria, champion des featherweights lors du main event de l’UFC 308. ‘Blessed’ vétéran de l’organisation, a fait le point sur les moments forts de sa carrière.
Un des plus grands de son sport ? On peut dire que Max Holloway est un vrai vétéran à 32 ans. Il cumule 26 victoires et 7 défaites et a su réaliser ses rêves en remportant la ceinture. Aujourd’hui, il va retenter sa chance en affrontant celui qui a battu par KO sa bête noire, Alexandre Volkanovski : Ilia Topuria, le champion âgé de seulement 27 ans.
L’un comme l’autre, ils estiment ressortir vainqueur de cet affrontement, notamment Topuria, qui a promis de mettre KO le menton le plus solide de l’organisation. Ce choc s’annonce plus qu’excitant, tout comme la carte de l’UFC 308, surtout avec le co-main event entre l’excellent Robert Whittaker et le redoutable Khamzat Chimaev.
Max Holloway et son environnement
Au cours d’une interview accordée à TNT Sports, le journaliste a montré des illustrations à Max Holloway, évoquant ses biens les plus précieux. ‘Blessed’ a pu exprimer ce qu’il avait sur le cœur en parlant ouvertement de ses passions, de ses combats dans la cage et en dehors. En premier lieu, il a parlé de son amour pour le surf :
« Le surf, c’est mon élément et celui de ma femme. C’est une surfeuse professionnelle et aussi celui de mon fils… J’aime beaucoup Hawaï. À chaque fois qu’on est sur des planches de surf, c’est un bon moment, on se connecte à l’océan. »
Une vie de guerrier
Ensuite, il évoque son tout premier pointé du doigt au sol : « La première fois, c’était face à Ricardo Lamas. J’avais perdu le combat, et il était frustré. Il m’avait parlé pendant le combat, trois fois. C’est comme au baseball : trois strikes et voilà. Alors je lui ai donné une chance et il a tenté de saisir l’occasion… C’est un esprit de guerrier de faire cela, un esprit qui est en moi, et je veux le montrer comme ça, c’est qui je suis. »
Ils en sont ensuite venus à son premier sacre : « Cela signifie beaucoup pour moi. Il y a un dicton qui dit que tu t’entraînes jusqu’à ce que tes idoles deviennent tes rivaux, et c’est devenu le cas face à José Aldo, qui est toujours une idole pour moi. Il n’y a pas de meilleure sensation que de combattre le roi du vrai, en vrai, et de faire ce que j’ai fait. Je m’en rappelle quand je l’ai battu, la salle était silencieuse, pas un son. »
« Ce combat n’a jamais eu lieu, celle-là fait mal » , en parlant de l’affrontement face à Khabib Nurmagomedov qui ne s’est jamais réalisé. « Tout le monde sait sa force et je voulais comprendre de quoi les autres parlaient. C’est triste. Je déteste ne pas affronter mes adversaires, mais ils appellent un autre homme Khabib 2.0, donc je dois faire ce que je dois faire. Ce souvenir fait mal. »
Comment ne pas parler de son grand rival Alexander Volkanovski ? ‘Blessed’ dit tout sur la première rencontre : « Ce combat était difficile, le tout premier. Le jour de mon anniversaire, je perds. En plus, j’avais les bandeaux ‘RIP Vinny Boy’ pour mon cousin que je venais de perdre. C’était dur, mais c’est la vie. Aucune excuse, on l’a fait, et c’est un autre combat… C’est juste une ceinture, et voilà, il y a 3 juges au bord de la cage, te voilà. Ce n’est pas allé dans mon sens. Il y a des hauts et des bas. En tant que père, j’ai dû montrer ces choses-là à mon fils. Après ces moments, tu n’abandonnes pas et tu repars travailler. »
Max Holloway et son grand combat
Cette fois-ci, ce n’est pas la cage dont il fait allusion, mais d’un autre combat qui l’a marqué, lui et son peuple : les incendies à Hawaï. Rien qu’en le mentionnant, Holloway commence à avoir les larmes aux yeux :
« C’est fou… C’est dur. Je veux que tout le monde soit au courant des incendies. Juste une semaine avant le combat, en parlant aux médias, je me souviens des mémoires de certaines personnes décédées. J’ai vu des enfants, des grands-parents, de tout. C’est difficile… juste combattre contre ‘Korean Zombie’… Je l’adore, c’est un modèle aussi. La façon dont il m’a traité et reconnu, c’était incroyable. Toute cette fight week, c’était pour donner de l’espoir et je pense que nous l’avons fait. »
L’UFC 300, un moment historique
Max Holloway a fait parler de lui lors de son dernier combat en détruisant Justin Gaethje tout au long de l’affrontement, puis en pointant du doigt le sol à la toute fin pour le mettre KO à une seconde de la fin lors de l’événement historique de l’UFC 300. Comment faire mieux ? Ce soir-là, ‘Blessed’ a porté son nom à merveille et il s’est exprimé ainsi pour conclure l’interview :
« C’est fou. Respect à Gaethje de m’avoir donné cette chance alors que je suis un featherweight et qu’il devait combattre pour le titre par la suite. J’ai fait ce que je devais faire. Il a mis la BMF en jeu et voilà, je me sentais bien et je pouvais continuer longtemps. J’ai aimé chaque seconde de ce combat. Plus que 10 secondes, et comme je l’ai dit, je pointe le sol et le coup touche avant que le sien ne me touche, et le reste appartient à l’histoire. Faire cela devant un gros public, à l’occasion de l’UFC 300, c’était fou. Dana a dit que c’était le moment le plus emblématique, et je suis heureux de l’avoir fait. »
Max Holloway a réalisé des exploits tout au long de sa carrière et aimerait continuer. Ce samedi 26 octobre, il espère encore une fois marquer les esprits en obtenant un nouveau titre et en battant l’invaincu Ilia Topuria.
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