Rachat du Bellator par la PFL : l’UFC voit d’un bon œil la concurrence dans le MMA
Le paysage du MMA mondial a connu un bouleversement majeur avec la fusion entre la PFL et Bellator, les deux plus grandes organisations de MMA après l’UFC.
Ce rachat a suscité beaucoup de réactions dans le milieu du MMA, notamment de la part de l’UFC, le leader incontesté du sport. Loin de se sentir menacé par cette nouvelle concurrence, l’UFC a affiché sa confiance et son optimisme lors d’une conférence de presse organisée par Mark Shapiro, le président de TKO Group Holdings, la société qui détient l’UFC et la WWE.
Alors que Dana White avait tenu des propos très durs sur cette fusion, Shapiro, qui est également président d’Endeavor et de TKO Group Holdings, a déclaré que la fusion entre la PFL et Bellator était une bonne nouvelle pour le MMA, car elle contribuait à son développement et à sa popularité. Il a également souligné que la PFL et Bellator avaient signé un contrat de diffusion avec ESPN, le même réseau qui diffuse tous les événements et les pay-per-views de l’UFC.
“Je suis ravi de voir que le MMA se développe et se renforce. La PFL et Bellator sont des acteurs importants pour le sport. Ils contribuent à sa popularité et à sa rentabilité.
“Je trouve positif qu’il y ait plus de MMA sur ESPN. Cela nous profite. Ils nous font connaître et ils nous challengent, mais soyons clairs, ils restent le second choix”.
L’UFC n’est pas inquiète de la concurrence
Shapiro a ajouté que l’UFC n’avait pas à craindre la PFL et Bellator, car il disposait d’un avantage concurrentiel indéniable : la qualité de ses combattants. Il a rappelé que l’UFC avait les meilleurs athlètes du monde, qui se battaient pour les ceintures les plus prestigieuses du MMA. Il a également affirmé que l’UFC avait une longueur d’avance sur ses rivaux en termes de production, de marketing et de distribution.
“Nous avons les meilleurs combattants, les meilleurs événements, les meilleurs fans... Nous avons une marque forte, reconnue et respectée dans le monde entier. Aussi, nous avons une présence globale, avec des événements dans plus de 40 pays. Une stratégie innovante, avec des initiatives comme l’UFC Performance Institute, l’UFC Fight Pass et l’UFC Apex… Nous avons une vision claire, avec un objectif : être la meilleure organisation de MMA de l’Histoire”.
Le modèle du PFL peut-il bousculer l’UFC ?
La PFL, qui a récemment reçu un investissement de 100 millions de dollars de la part de SRJ Sports Investments – une branche du fonds souverain d’Arabie saoudite – qui lui permettra de s’implanter au Moyen-Orient à partir de 2024, doit encore faire face à de nombreux défis. Elle doit fidéliser les fans, remplir les salles et se lancer dans le pay-per-view. Elle doit également gérer l’intégration de Bellator, qui a une histoire et une culture différentes de la sienne.
La PFL, qui se distingue par son format de saison régulière et de playoffs, avec un million de dollars à la clé pour chaque vainqueur de catégorie, espère pouvoir rivaliser avec l’UFC et attirer les meilleurs combattants du monde. Elle compte déjà dans ses rangs des stars comme Francis Ngannou, Kayla Harrison, Jake Paul, Anthony Pettis, Fabricio Werdum ou le combattant français Cédric Doumbé qui a réalisé un KO en 9 secondes lors de son dernier combat en France.
La PFL et Bellator vont-elles réussir à bousculer l’hégémonie de l’UFC ?