UFC 288 – Belal Muhammad et Gilbert Burns dévoilent les dessous des négociations de leur combat

Il s’avère que Gilbert Burns et Belal Muhammad ont eu exactement la même idée après avoir entendu que l’UFC 288 avait besoin d’un nouveau co main event.

Après avoir appris que l’ex-champion des poids légers de l’UFC Charles Oliveira ne pourrait pas combattre le 6 mai et que son combat contre Beneil Dariush était repoussé à l’UFC 289, les poids welters ont immédiatement appelé pour tenter de participer à la carte. Au départ, ni Burns ni Muhammad n’appelaient pour se battre l’un contre l’autre, mais ils visaient plutôt un affrontement avec Colby Covington.

Ils ont sauvé L’UFC 288

« La semaine dernière, j’étais au Canada et je faisais de la charité là-bas, je travaillais avec une organisation et j’ai vu que le combat de Beneil Dariush avait été annulé », a expliqué Belal Muhammad à MMA Fighting. J’ai dit « oh m*rde ». J’ai contacté mon manager et je lui ai demandé où était Colby [Covington]. Essayons d’inscrire Colby sur la carte.« 

Il m’a répondu le lendemain : « Colby ne le fera pas, mais Gilbert Burns le fera« . J’étais d’accord, allons-y. »

Gilbert Burns a vécu presque la même expérience, sauf qu’il a entendu directement Hunter Campbell, directeur commercial de l’UFC, qui a réitéré les plans de la promotion de réserver Covington contre le champion en titre des poids welters, Leon Edwards, plus tard cette année.

« Nous essayions d’obtenir le combat de Colby, mais j’ai parlé à Hunter [Campbell] et ils ont dit non, Colby se bat pour le titre, mais j’ai Belal Muhammad », a déclaré Burns. « C’est un autre qui veut se battre. »

J’ai dit : « Bien sûr, je me battrai contre lui, je m’en fiche ». C’est ainsi que les négociations ont commencé. »

Tout est une question de timing

Si Burns et Muhammad étaient tous deux ouverts à l’idée de se battre l’un contre l’autre plutôt que contre Covington, il restait encore du travail à faire avant que tout ne devienne officiel.

Tout d’abord, Muhammad n’a pas combattu depuis le mois d’octobre et il se trouvait à l’étranger lorsqu’il a appris que l’UFC 288 avait besoin d’un co-main event. Muhammad s’entraînait toujours jusqu’à ce voyage parce qu’il aidait son coéquipier Ignacio Bahamondes à préparer un combat à l’UFC 287 et il voulait vraiment avoir la chance de goûter à la cuisine locale.

« Je me trouvais au Canada, j’étais en vacances et je voulais goûter à la poutine canadienne », a déclaré Muhammad. « Voyons si je peux obtenir un poids parfait pour pouvoir manger des frites avec de la sauce, mais il n’a pas bougé, alors vous allez me faire travailler encore plus dur. Ce n’est pas grave. »

« Ce n’est même pas une coupe de poids difficile pour moi de toute façon. Je me suis dit que j’allais lui faire payer parce que je ne peux pas manger de frites. Je suis au Canada et je ne peux pas toucher aux frites, ça va être ennuyeux ».

Burns n’a jamais pris en compte la demande de Muhammad pour un combat catchweight, ce qui, selon lui, a mis en péril l’affrontement pendant quelques jours, alors qu’il attendait une réponse de l’UFC.

« Au début, il a dit qu’il ne pouvait pas faire le poids », a expliqué Burns. « Il m’a ensuite demandé de faire un catchweight et j’ai dit non, tu n’es pas si grand que ça. De la manière dont je vois les choses, nous allons à la guerre. Nous essayons de nous mettre l’un l’autre KO. Pourquoi te donnerais-je un avantage ? Je sais que tu as le ramadan, je m’en fous, tu peux faire ce que tu veux, mais si tu veux vraiment te battre, si tu veux vraiment mettre ton nom en avant pour te battre, tu dois faire du poids. Il a dit qu’il n’allait pas faire le poids, puis il a fait des allers-retours, puis il s’est rendu.« 

« Lundi, il allait se battre. Lundi soir, il n’a pas pu faire le poids. Mardi, le combat était annulé. Mardi soir, il a décidé qu’il pouvait faire le poids. Mercredi, je pense qu’il veut plus d’argent. Mais j’ai continué à m’entraîner. Quand je suis rentré du Mexique samedi, comme je l’ai dit, j’ai changé tout mon mode de vie, j’étais en très bonne forme. Je ne mange pas de saloperies, je mangeais très bien. Lundi, j’ai repris l’entraînement. Jeudi, deux heures avant, je ne sais pas si j’allais me battre, il y a eu beaucoup d’allers-retours, j’attendais, puis Hunter m’a appelé et m’a dit que le combat avait lieu« .

Des négociations au combien compliqué pour enfin trouver un accord pour le 6 mai.

Que pensez-vous de cette histoire ?